(AOF) - Les marchés européens ont terminé dans le désordre une séance marquée par une inflation américaine, globalement en ligne avec les attentes, mais restant élevée. Le CAC 40 a perdu 0,09% à 8114,74 points, portant la baisse du principal indice parisien à 0,10% sur la semaine. L'EuroStoxx50 s'est adjugé 0,13% à 5725,63 points. De son côté, Wall Street progresse modestement : le Dow Jones progresse de 0,28% vers 17h50. Cette hausse limitée intervient en raison d'un rendement du 10 ans américain en hausse de 3 points de base à 4,13%.
Il est peu de dire que la publication de la mesure préférée de l'inflation de la Fed était attendue, même si elle concerne le mois de septembre. Le shutdown est en effet passé par là.
L'indice PCE core, c'est-à-dires hors alimentation et énergie, des prix à la consommation des ménages a affiché une progression de 0,2% au mois de septembre, conformément aux prévisions. En rythme annuel, cet indicateur s'est affiché en hausse de 2,8%, là où les analystes tablaient sur une progression de 2,9%, comme en août.
"L'indice d'inflation le plus suivi par la Fed, c'est-à-dire le " core PCE ", sort (...) nettement en dessous de la prévision des membres du comité de politique monétaire de la Fed pour la fin d'année 2025 (3,1%)," a réagi Bastien Drut, responsable de la stratégie et des études économiques chez CPRAM. "Cela va clairement dans le sens d'une baisse de taux en décembre mais aussi de la poursuite du cycle de baisses en 2026, surtout avec la morosité des chiffres de consommation".
Au mois de septembre, les dépenses des ménages américains ont augmenté de 0,3%, comme prévu par les analystes, après une hausse de 0,5% en août. Dans le même temps, leurs revenus ont progressé de 0,4%, soit 0,1 point de plus que prévu.
Fast forward 3 mois : le consommateur américain plus optimiste
L'indice de confiance des consommateurs calculé par l'Université du Michigan s'est amélioré plus que prévu entre novembre et décembre. Il est passé de 51 à 53,3 points alors que le marché anticipait 52, selon des données préliminaires. Les attentes des consommateurs se sont en particulier améliorées, leur sous-indice progressant entre novembre et décembre, de 51 à 55. Il était anticipé à seulement 51,2%.
Les anticipations d'inflation à 12 mois et sur cinq ans de l'indice Michigan se sont élevées à 4,1% et 3,2% respectivement contre 4,5% et 3,4% en novembre.
Au chapitre des valeurs, STMicroelectronics a connu la plus forte hausse de l'indice CAC 40 sur la semaine grâce à plusieurs publications favorables dans le secteur, dont celles de Marvell et Microchip. Les constructeurs automobiles, Stellantis et Renault, ont bénéficié de relèvements de recommandation, respectivement UBS et Bank of America.
En revanche, Airbus a connu une semaine difficile après avoir enregistré une série de déboires, dont un logiciel de commande vulnérable aux radiations solaires. Un problème de qualité chez un fournisseur de panneaux de fuselage ayant un impact sur la livraison des A320 a en outre contraint le groupe aéronautique à réduire son objectif de livraisons 2025, à 790 appareils.

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